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Qu’est ce que le développement durable ?

Qu’est ce que le développement durable ?

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C’est un mot plus qu’à la mode depuis une dizaine d’années, mais qu’est-ce qu’est vraiment le développement durable ?

Protection de l’environnement ? Changement des modes de consommation ? Réduction des inégalités ? Le développement durable c’est un peut tout cela à la fois. Un concept fondamental, repris et étendu depuis son apparition au début des années 90. Klorane Botanical Foundation vous aide à y voir plus clair.

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Qu’est-ce que le développement durable ?

Définition et petite histoire du développement durable

 

Le terme apparaît pour la première fois de manière officielle dans les conclusions du rapport dit Brundtland, en 1987, rédigé par la Commission mondiale pour l’environnement et le développement de l’ONU. Ce document fondateur, intitulé « Notre avenir à tous », propose de définir le développement durable, ou sustainable development dans sa version originale, comme « un développement qui répond aux besoins du présent sans compromettre la capacité des générations futures de répondre aux leurs ».

 

Cette définition marque un tournant important dans la prise de conscience des crises sociales et écologiques : elle reconnait de manière non équivoque que nous vivons dans un monde aux ressources finies, et que la croissance ne peut donc être infinie. Elle doit être raisonnable, raisonnée, adaptée.

 

Ce que propose le concept de développement durable est en fait un nouveau mode d’organisation de la société, basé non plus sur le développement économique exponentiel, mais bien sur un équilibre entre progrès et ressources, entre besoins présents et futurs.

 

Le développement durable prend en compte les dimensions sociales, économiques et environnementales de nos sociétés pour proposer une feuille de route qui permette de répondre aux questions d’aujourd’hui en anticipant celles de demain. C’est tout à la fois une question de préservation de l’environnement, de réduction des inégalités, de justice sociale, de modèle de production, de modes de consommation…

 

La question se pose régulièrement du choix du terme français de durable par rapport à soutenable. Si le premier l’a emporté, le second apporte aussi un éclairage sur le concept : il s’agit bien d’envisager un développement dans les limites de ce que la planète nous permet. Durable, oui, mais pour qui ? Pour l’espèce humaine bien entendu, mais pour TOUTE l’espèce humaine. S’il n’est pas parfait, le terme cherche à englober toutes les dimensions de ce qui rend la vie possible sur Terre, dans les conditions que nous connaissons actuellement. Mais il cherche aussi à aller plus loin, la notion de développement sous-entendant une amélioration continue du présent.

 

C’est tout l’enjeu des 17 objectifs de développement durables adoptés par l’ONU en 2015 et aujourd’hui globalement repris comme cadre structurant par tous types d’acteurs à travers le monde :

  • Pas de pauvreté
  • Faim « zéro »
  • Bonne santé et bien-être
  • Éducation de qualité
  • Égalité entre les sexes
  • Eau propre et assainissement
  • Énergie propre et d’un coût abordable
  • Travail décent et croissance économique
  • Industrie, innovation et infrastructure
  • Inégalités réduites
  • Villes et communautés durables
  • Consommation et production responsables
  • Mesures relatives à la lutte contre les changements climatiques
  • Vie aquatique
  • Vie terrestre
  • Paix, justice et institutions efficaces
  • Partenariats pour la réalisation des objectifs

 

La différence entre développement durable et écologie

 

L’écologie est une science ! La science des interactions entre les êtres vivants et les écosystèmes pour être plus précis. Le terme est inventé par un biologiste allemand en 1866, Ernst Haeckel, comme une « science de l’habitat » selon son étymologie. Il a depuis pris un sens beaucoup plus large pour regrouper tous ceux qui se réclament de la protection de l’environnement et qui en font une priorité. Le terme écologiste désigne aujourd’hui tout autant un scientifique, qu’un environnementaliste ou un tenant de l’écologie politique.

 

Le développement durable, lui, est un modèle d’organisation de la société dont le pilier environnemental s’inspire des principes de l’écologie, en tant que science des écosystèmes. Il est en quelque sorte la prolongation sociologique de l’écologie, et il s’appuie sur des décennies de connaissance scientifique en la matière.

 

La différence entre développement durable et RSE

 

La RSE, ou Responsabilité Sociétale des Entreprises, s’est fait une place de premier rang dans le discours des opérateurs économiques ces dix dernières années. Et pour cause ! La commission européenne la définit comme « l'intégration volontaire par les entreprises de préoccupations sociales et environnementales à leurs activités commerciales et leurs relations avec les parties prenantes. ».

 

La RSE est donc l’adaptation des principes du développement durable aux ambitions d’une entreprise. C’est la rencontre entre les objectifs business et l’impact qu’une entreprise peut avoir sur la société et l’environnement. L’anglais John Elkington a résumé l’idée par le concept de triple bottom line, ou triple performance pour les entreprises : People, Planet, Profit.

 

La plupart des entreprises font d’ailleurs le choix d’aligner leur politique RSE sur les objectifs de développement durable de l’ONU. C’est leur contribution à l’effort global et le moyen d’aligner leur impact sur un mouvement mondial.

 

 

Les enjeux du développement durable

Changer la façon dont nous pensons le progrès. Voilà la grande idée du développement durable. Au début du XIXe siècle, l’Humanité comptait autour de 900 millions d’être humains. En 2020, nous étions 7,8 milliards. En 2100, les projections les plus conservatrices nous placent autour des 10 milliards. La planète, elle, n’a pas grandi en conséquence. L’augmentation de la population s’est accompagnée d’une explosion des besoins et d’une exploitation toujours plus grande des ressources. Mais le « progrès » n’a pas été le même pour tout le monde : les inégalités se sont creusées, au point qu’aujourd’hui 80% des ressources naturelles sont consommées par 20% de la population mondiale.

 

Toute l'ambition d’un développement durable est de faire évoluer notre vision du progrès pour l’envisager sous l’aspect économique mais aussi environnemental et social ; un progrès qui bénéficie à tous, partout, aujourd’hui comme demain. Nous faisons face à des défis sans précédent : l’intensification des phénomènes climatiques extrêmes, la perte fulgurante de biodiversité, l’accentuation des inégalités, et toutes les crises globales ou locales qui en découlent. L’idée de responsabilité d’une génération par rapport à la suivante a aussi fait fortement évoluer les consciences : il n’est plus possible d’envisager notre bien-être présent sans se demander si nos enfants pourront jouir des mêmes privilèges.

 

L’ONU pose quelques grands principes transversaux aux enjeux du développement durable :

  • L’Humanité : éliminer la pauvreté et la faim, sous toutes leurs formes et dans toutes leurs dimensions, et faire en sorte que tous les êtres humains puissent réaliser leur potentiel dans des conditions de dignité et d’égalité et dans un environnement sain.
  • La planète : lutter contre la dégradation des écosystèmes, en recourant à des modes de consommation et de production durables, en assurant la gestion durable des ressources naturelles et en prenant d’urgence des mesures pour lutter contre les changements climatiques, pour répondre aux besoins des générations actuelles et futures.
  • La prospérité : faire en sorte que tous les êtres humains aient une vie prospère et épanouissante et que le progrès économique, social et technologique se fasse en harmonie avec la nature.
  • La paix : favoriser l’avènement de sociétés pacifiques, justes et inclusives, libérées de la peur et de la violence. En effet, il ne peut y avoir de développement durable sans paix ni de paix sans développement durable.

 

Klorane Botanical Foundation engagée pour le développement durable

 

Pour Klorane Botanical Foundation, agir pour un développement durable passe par un engagement de tous les instants en faveur de la biodiversité végétale, une composante essentielle des écosystèmes qui permettent la vie sur Terre. Nos actions contribuent à la réalisation de l’objectif 15 des Nations Unies en faveur de la biodiversité terrestre mais elles ont des répercussions bien plus larges qui viennent toucher à tous les piliers du développement durable.

 

Nous avons choisi de nous engager sous cet angle en raison de notre ADN. Nés d’une passion de Mr Pierre Fabre pour la botanique, les Laboratoires Pierre Fabre ont toujours valorisé les plantes et leurs bienfaits. Klorane Botanical Foundation (la fondation d’entreprise) concrétise cet engagement pour la nature, en mettant en œuvre un ensemble d’actions pour la préservation des espèces végétales et de la biodiversité, qu’il s’agisse de préservation, d’exploration ou de sensibilisation.

 

Si notre angle est bien le végétal, les projets que nous menons ont un impact qui dépasse celui de la stricte préservation de la biodiversité pour elle-même. Parmi nos principales actions, notre investissement dans le projet de la Grande Muraille Verte  au Sahel, est un bon exemple de l’interconnexion des objectifs de développement durable.

 

Dans cette région désertique, les populations locales sont à la merci de l’avancée de la désertification. Ce phénomène, amplifié par le changement climatique, menace leurs modes de vie à toutes les échelles : appauvrissement des sols, manque d’accès à l’eau potable, déforestation, rendent ces territoires de plus en plus inhabitables. En agissant sur la replantation d’arbres, c’est toute une chaîne environnementale, économique et sociale qui est mise en mouvement : les arbres reconstruisent petit à petit un couvert végétal qui permet de capturer du carbone et de reconstituer des écosystèmes et le cycle de l’eau. En cascade, les populations locales peuvent de nouveau subvenir à leurs besoins essentiels notamment par le biais d’une agriculture raisonnée.

 

Notre ambition au Sahel est triple : reconstruire un tissu végétal, fournir aux populations locales une ressource alimentaire pérenne et renouvelable, et leur permettre de développer des sources de revenus et d’emplois pour du long terme. Tout en agissant pour l’environnement, la Grande Muraille Verte est un support à des solutions sociales, solidaires et économiques. Le projet permet également de développer des actions de sensibilisation et d’éducation à l’environnement pour transmettre ces principes aux générations futures. Pour sa portée éducative, la Grande Muraille Verte a d’ailleurs été reconnu par l’UNESCO comme un exemple emblématique d’éducation au développement durable dans le cadre du programme international « UNESCO Green Citizens ».

Les trois piliers du développement durable

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Environnement, économie et social, le développement durable est bien plus que vous ne le soupçonnez. Découvrez-en davantage avec Klorane Botanical Foundation